Le journal « Paris Normandie » vous propose cet été de marcher dans les pas d’Arsène Lupin, alors que L’aiguille creuse, l’une des plus célèbres aventures écrites par Maurice Leblanc, fête son centenaire.
Grâce à Michel Bussi, un géographe parti sur les traces de Lupin, et son roman « Code Lupin« , le journal vous propose de découvrir des itinéraires insolites et des sites parfois méconnus.
Extrait de l’article du journal Paris Normandie :
Tout commence aujourd’hui dans la petite cité balnéaire de Saint-Valery-en-Caux dont les magnifiques eaux scintillent d’une rare couleur émeraude.
Un bon présage pour l’homme qui ce 11 juillet, écrasé par un soleil de plomb, ramène à l’office de tourisme sous les yeux ébahis de la jolie stagiaire Paloma une pièce d’or découverte sur l’estran, entre les galets.
Il n’en faut pas plus à la jeune étudiante fine mouche pour qu’elle alerte son éminent professeur sur cette insolite découverte qui pourrait mener à un trésor.
Trésor caché, jeu de piste, code à déchiffrer, Michel Bussi surfe sur la vague du roman ésotérique à la Dan Brown. Normal, me direz-vous, puisque Maurice Leblanc en est l’inventeur. Ce qu’explique d’ailleurs dans notre chapitre trois le professeur Roland Bergton à Paloma : « Leblanc a créé un genre policier particulier.
Aux histoires classiques de vols, meurtres, détectives, il a jouté ce que l’on pourrait appeler un « contexte ».
Mais chez Leblanc, le contexte ne sert pas seulement de décor, comme Londres chez Conan Doyle…
Chez Leblanc, c’est le contexte historique et géographique qui permet de résoudre l’énigme. […] Il a inventé la chasse au trésor policière. »